Conclusion: What future for education? (p. 377-481)
Conclusion : Quel avenir pour l'éducation ? (p. 377-481)
Résumé
All the contributions in this book point to strong invariants in all contexts. We were not prepared to have to live, study or work differently so soon. In fact, we are confronted with social change, understood as "any observable transformation over time that affects, in a way that is not only temporary or ephemeral, the structure or functioning of the social organization of a given community and modifies the course of history" (Rocher, 1986: 22). Antony Giddens (1990) calls this change "globalization", "late modernity", "radical modernity" or "reflexive modernity", considering that it is analyzed in the microsocial and is thus expressed in everyday life. The growth of uncertainty is not the negation of modernity, but its accomplishment (Beck, Giddens, Lash, 1994). It is a continuous process, but exacerbated by radical modernity such as the dislocation of individuals from the usual places of their interactions. Thus, the pandemic will have forced us to stay inside (at home) while keeping us outside (of our usual places of socialization).
L’ensemble des contributions réunies dans cet ouvrage met en évi- dence des invariants forts tous contextes confondus. Nous n’étions pas préparés à devoir vivre, étudier ou travailler si vite autrement. De fait, nous nous sommes confrontés à un changement social entendu comme « toute transformation observable dans le temps qui affecte, d’une manière qui ne soit pas que provisoire ou éphémère, la structure ou le fonctionnement de l’organisation sociale d’une collectivité donnée et modifie le cours de l’histoire » (Rocher, 1986 : 22). Antony Giddens (1990) nomme tour à tour ce changement « globalisation », « moder- nité tardive », « modernité radicale » ou « modernité réflexive » considérant qu’il s’analyse dans le microsocial et s’y exprime ainsi dans le quotidien. La croissance de l’incertitude n’est pas la négation de la modernité, mais bien son accomplissement (Beck, Giddens, Lash, 1994). C’est un processus continu, mais exacerbé par la modernité radicale telle que la délocalisation des individus par rapport aux lieux habituels de leurs interactions. Ainsi, la pandémie nous aura contraints à rester dedans (chez nous) tout en nous maintenant dehors (de nos lieux de socialisation habituels).