L’exposition aux ultra-violets artificiels en France - CNRS - Centre national de la recherche scientifique Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire - BEH Année : 2012

Exposure to artificial UV radiation in France

L’exposition aux ultra-violets artificiels en France

C Léon
  • Fonction : Auteur
T Benmarnhia
  • Fonction : Auteur
I Tordjman
  • Fonction : Auteur
J Gaillot
  • Fonction : Auteur

Résumé

Exposure to artificial UV radiation has increased in Europe in recent years. However, in France, little information is available to determine the exposure of the population. This article presents the results from the ‘Baromètre cancer 2010’ concerning the proportion of users of artificial UV in France, the frequency of use, their characteristics, and the level of information and knowledge on the risks associated with these types of exposure. A two stage random sampling survey (household, individual) was performed from 3 April 2010 to 7 August 2010 on a sample of 3,359 people aged from 15 to 75 years old. In 2010, 13.4% of the French population reported having used artificial UV radiation at least once in their lifetime, and 3.5% of the total population reported the use of artificial UV radiation over the last twelve months. This pattern of exposure is most commonly seen among females (5.0%) and young population between 20-25 years old (9.9%). In addition, 3.5% of those younger than 18 years report having attended UV booths at least once during their lifetime even though they are forbidden to minors. Moreover, more than one third of users reported more than 10 exposures within a year. The places of exposure most often cited were beauty salons (50%) and tanning centres (46%). Only 49.2% of those surveyed felt that they were well informed on the risks of cancer associated with UV booths. Furthermore, the population was found to have misconceptions about artificial UV radiation. One quarter of the population surveyed believe that artificial UV radiation use before vacation protects the skin from sunburn. Thus, an awareness of the population appears necessary to fight against these false beliefs about the risks associated with this practice. This first survey on UV artificial exposure performed in France has better quantified and characterised the users. It has also defined the state of knowledge and the perception of risk by the general French population concerning the exposure to artificial UV radiation. This work will contribute to determine actions of prevention to reduce cancer risk induced by sun booths exposure
L'exposition aux rayonnements ultraviolets (UV) artificiels a augmenté ces dernières années en Europe. Toutefois, en France, il existe peu d'information sur l'exposition de la population. Cet article présente les résultats issus du Baromètre cancer 2010 concernant la proportion d'utilisateurs d'UV artificiels en France, leurs caractéristiques, la fréquence d'utilisation ainsi que leur niveau d'information et de connaissance sur les risques liés à ce type d'expositions. Il s'agit d'une enquête par sondage aléatoire à deux degrés (ménage puis individu). Le terrain de l'enquête s'est déroulé du 3 avril au 7 août 2010 auprès de 3 359 personnes âgées de 15 à 75 ans. En 2010, 13,4 % des Français déclarent avoir déjà utilisé des UV artificiels au moins une fois au cours de leur vie, et pour 3,5 % au cours des 12 derniers mois. La pratique au cours des 12 derniers mois concerne surtout les femmes (5,0 %) et les populations jeunes, en particulier les 20-25 ans (9,9 %). Par ailleurs, 3,5 % des moins de 18 ans déclarent y avoir eu recours au cours de leur vie alors que la fréquentation des cabines UV est interdite aux mineurs. Un tiers des utilisateurs déclare une fréquence d'exposition supérieure à 10 fois par an. Les lieux les plus fréquents sont les salons esthétiques (50 %) et les centres de bronzage (46 %). Seulement 49,2 % des personnes interrogées se sentent bien informés sur les risques de cancer associés aux UV. Certaines idées fausses sur les bienfaits supposés de telles expositions ont cours au sein de la population. Un quart des personnes interrogées pense que l'exposition aux UV artificiels prépare la peau au soleil et permet d'éviter les coups de soleil. Ainsi, une prise de conscience de la population apparaît nécessaire pour lutter contre les idées fausses sur les risques associés à cette pratique. Cette première enquête sur l'exposition de la population en France aux UV artificiels a permis de mieux identifier quantitativement et qualitativement les utilisateurs et de dresser un premier état des lieux des pratiques, de la connaissance et de la perception des risques par la population générale en France en matière d'UV artificiels. Cette étude doit contribuer à proposer des pistes de travail en termes de prévention des risques de cancer liés aux UV artificiels.
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-03479957 , version 1 (13-01-2022)

Identifiants

  • HAL Id : hal-03479957 , version 1

Citer

C Léon, T Benmarnhia, I Tordjman, J Gaillot, François Beck. L’exposition aux ultra-violets artificiels en France. Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire - BEH, 2012, 18-19, pp.205-210. ⟨hal-03479957⟩

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