Diminuer l’impact des troubles obsessionnels compulsifs par des modifications de l’environnement physique. Une étude de preuve de concept - CNRS - Centre national de la recherche scientifique Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Le Journal des psychologues Année : 2016

Reducing the impact of obsessive compulsive disorders by changes in the physical environment. A proof of concept study

Diminuer l’impact des troubles obsessionnels compulsifs par des modifications de l’environnement physique. Une étude de preuve de concept

Résumé

Obsessive compulsive disorder (OCD) is conventionally considered a neuropsychiatric disease. Currently available therapeutic approaches are designed to act on the intrapsychic functioning of individuals/patients, by pharmacological and/or psychotherapeutic means. Although their efficacy has been proven, some problems persist and have a functional impact that can sometimes be disabling, which means we still have to find new solutions to complement treatment. In this perspective, we have developed an approach that broadens our view from strictly individual mechanisms which are targeted by current therapeutic approaches, towards thinking about people within the context of their interaction with the environment. We assume that the environment can promote or not the expression of OCD and that there are “OCD-genic” elements (OCD generators) and “OCD-lytics” ones (OCD destructive). When they are showing OCD symptoms, people express their compulsions in relation with the items in their environment with which they have a OCD-ified relationship. According to this hypothesis, it is possible to act by technical or technology means specifically designed to influence the mechanisms of this relationship. We present the results of a proof of concept study aiming to empirically test this hypothesis and which is based on an innovative methodology of participatory design.
Le trouble obsessionnel compulsif (TOC) est classiquement considéré comme une maladie neuropsychiatrique. Les approches thérapeutiques actuellement disponibles sont destinées à agir sur le fonctionnement intrapsychique des individus/patients, par des moyens pharmacologiques et/ou psychothérapiques. Bien qu’ils aient une efficacité démontrée, certains troubles persistent et engendrent un retentissement fonctionnel parfois handicapant, ce qui engage à chercher de nouvelles solutions complémentaires aux traitements. Dans cette perspective, nous avons développé une démarche qui élargit les mécanismes strictement individuels, ciblés par les thérapeutiques actuelles, pour penser la personne dans ses interactions avec l’environnement. Nous faisons l’hypothèse que l’environnement peut favoriser ou non l’expression de TOC et qu’il existe des éléments « tocogènes » (générateurs de TOC) et « tocolytiques » (destructeurs de TOC). Lors de ses TOC, la personne exprime ses compulsions en lien avec les éléments présents dans son environnement avec lesquels elle entretient une relation tocifiée. Suivant cette hypothèse il devient possible d’intervenir par des moyens techniques ou technologiques spécifiquement conçus pour agir sur les mécanismes de cette relation. Nous présentons les résultats d’une étude de preuve de concept s’appuyant sur une méthodologie innovante de conception participative visant à tester empiriquement cette hypothèse.
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-03479196 , version 1 (14-12-2021)

Identifiants

  • HAL Id : hal-03479196 , version 1

Citer

Margot Morgiève, Yannick Ung, C Gehamy, Xavier Briffault. Diminuer l’impact des troubles obsessionnels compulsifs par des modifications de l’environnement physique. Une étude de preuve de concept. Le Journal des psychologues, 2016, 14 (3), pp.43-63. ⟨hal-03479196⟩
47 Consultations
0 Téléchargements

Partager

Gmail Facebook X LinkedIn More